Le hanbok, costume traditionnel de la péninsule coréenne aujourd’hui principalement usité lors de cérémonies est caractérisé par des couleurs vives, des lignes aussi simples que gracieuses et l’association bien pensée de textures chatoyantes. Ce vêtement ample, parfois désigné à tort comme l’équivalent coréen au kimono japonais, est avant tout le parfait reflet de ses origines ; porté à travers les âges, il représente à lui seul une grande partie de la culture de la péninsule, Véritable symbole de la culture coréenne, le hanbok est aujourd’hui modernisé sur bien des plans.
Le hanbok s’est démocratisé à la fin de la fameuse période même si de nos jours il est très peu porté. Il faut savoir que cet habit était porté quotidiennement jusque dans les années 1960. Depuis, ce vêtement est devenu peu pratique pour la vie de tous les jours. La rareté de ce costume a fait de lui une pièce assez chère s’il est fait de matériaux noble.
Revisité, décliné en diverses variantes perfectionnées, il est particulièrement utilisé dans le domaine de la mode et de la haute-couture. Son look raffiné a par exemple séduit les créateurs de Vogue. Certains artistes tels que Andre Kim ou Lee Yeong Hee lui ont donné une seconde fraîcheur en développant à ce costume traditionnel, un style plus sophistiqué et plus actuel.
Toujours très populaire malgré son utilisation maintenant plus cérémonial, le hanbok reste un élément essentiel du folklore du Pays du Matin Calme, très apprécié des Coréens comme des étrangers, qui le considèrent comme un vêtement au top de l’élégance. De nombreuses personnalités populaires, telles que des chanteurs ou acteurs, le portent devant les objectifs, à l’occasion de shooting spéciaux, ou bien de publicités.de par son sens de l’esthétique, mais aussi et surtout de par sa longévité.